Le stage photo individuel sur Grenoble
Découvrons ensemble les résultats obtenus lors de 2 heures de cours photo individuel. J’ai aidé Didier à prendre en main son nouvel appareil photo numérique afin de lui permettre de réaliser rapidement des images satisfaisantes.
Suivre un stage photo individuel permet d’obtenir des images qui correspondent à ses attentes. Les appareils numériques nous offrent la possibilité de saisir toutes sortes de sujets et d’instants grâce aux différentes évolutions technologiques. Qu’ils soient compacts ou sophistiqués comme les reflex ils demandent surtout à être bien maîtrisés pour réaliser les photographies que l’on a en-tête.
Je vous convie à regarder et à apprécier les photos prises avec Didier lors de ce cours une après-midi d’hiver dans le parc du château de Vizille proche de Grenoble. Vous verrez qu’il est très facile avec un peu de compréhension et d’attention de suivre un cours photo sur mesure et d’obtenir de suite de belles images soignées et équilibrées.
Comment se déroule le stage photo individuel ?
La prise en main de l’appareil
Didier Claeys m’a sollicité pour prendre un cours photo individuel afin de prendre en main son nouvel appareil photo numérique Lumix DC-TZ200. Nous avons bravé le froid hivernal de notre région alpine pour profiter des lumières exceptionnelles de l’après-midi. Didier a opté pour un boitier compact car il voyage beaucoup et randonne aussi sur les sentiers de l’Isère. Le boitier a de nombreuses touches de raccourcis donnant accès aux principaux réglages et possède un menu assez détaillé et intuitif. Comme vous pouvez le voir sur cette vue issue du site de nos confrères lesnumeriques.com, la face arrière possède de moultes touches et l’écran donne accès à plusieurs sous-menu.
Quand vous commencez à prendre en main l’appareil soit vous vous armez de courage et de patience pour lire religieusement la “bible” mode d’emploi soit vous décidez de prendre un cours photo avec un photographe professionnel. Par conséquent, c’est cette dernière option qu’a choisi Didier.
Par où commencer pour régler son appareil photo ?
L’accompagnement avec un “coach”lors d’un cours individuel photo donne accès à un enseignement claire et concis. J’ai tout d’abord présenté les différents modes de prise de vue auxquels la molette des modes donne accès. Nous avons vu ensuite les principaux réglages et menus à paramétrer avant toute prise de vue.
J’ai proposé ensuite à mon “padawan” de travailler lors de cette séance avec les 2 modes principaux A et S qui permettent de choisir l’ouverture du diaphragme et la vitesse d’obturation.
Explications et exercices du cours photo individuel
Avant de commencer les différents exercices d’application du cours, j’ai fais un rappel du principe de l’exposition pour bien comprendre la manière dont agissent les programmes pour exposer convenablement le capteur de l’appareil photo numérique. Avec cette explication essentielle, Didier a compris comment étaient liés la sensibilité ISO, l’ouverture et la vitesse.
Mise en pratique
Nous sommes passés ensuite à la mise en pratique à travers différents exercices. Dans un premier temps, l’élève a testé l’influence du diaphragme sur la profondeur de champ en faisant varier l’ouverture de la plus grande à la plus petite valeur permise par l’appareil. Ensuite on a constaté que la distance et la focale pouvaient influer aussi sur la zone de netteté de l’image. Pour se faire Didier a choisi un sujet d’avant-plan, en l’occurence une branche de buis.
En regardant les images sur l’écran de contrôle nous avons tout de suite vu que le choix de l’ouverture a une incidence sur la gestion du flou arrière-plan et d’avant-plan.
Dans un deuxième exercice, j’ai demandé au photographe en herbe de réaliser une série de photo en s’approchant du sujet choisi en avant-plan et de s’en éloigner petit à petit. Là aussi il a pu constaté que la distance au sujet pouvait influer sur la zone de netteté.
Enfin dans le troisième exercice, Didier, tout en gardant une position fixe par rapport à son sujet, a fait varier la focale du zoom pour changer l’angle de champ en allant d’une valeur grand angulaire (24 mm) à une valeur d’angle plus fermé (200 mm). Le résultat du choix de la focale sur la profondeur de champ a été fortement visible dans ce cas.
Ces petits exercices ont permis d’appréhender rapidement les possibilités qu’offre le mode A (A comme Aperture, ouverture en français) sur le contrôle des zones de flou et de net.
Lumière et cadrage
J’ai laissé Didier pendant une quinzaine de minutes réaliser des photos librement. L’après-midi avançant, la luminosité du ciel a changé. Les nuages défilant lentement devant le soleil , nous avons pu bénéficier de lumières variées et par moment carrément somptueuses.
J’ai délaissé les explications techniques pour sensibiliser mon apprenti sur le rendu de la lumière de-même que sur l’importance du cadrage.
Nous avons évoqué le nombre d’or, rapport d’harmonie et d’équilibre découvert par les grecs anciens. Nous l’avons appliqué d’une manière simplifiée en découpant un rectangle dessiné au sol par des lignes de tiers (vertical et horizontal). Et oui, n’oublions pas que notre contrainte, à nous les photographes c’est le rectangle. Un format originellement déterminé par la taille de la fenêtre d’exposition des premiers appareils réflex. Cependant les puristes me feront surement remarquer qu’il existe aussi en photographie le format carré (des appareils photo mythiques ROLLEIFLEX et HASSELBALD). Mais le rectangle reste le format choisi dans la majorité des cas pour réaliser les images photographiques.
Fort de l’explication de la règle des tiers, Didier à travailler son cadre et le positionnement de ses sujets dans ce cadre.
Importance de la lumière
J’ai rappelé que photographier c’est l’acte d’écrire, de peindre avec la lumière. Nous avons observé avec attention, tout en nous déplaçant dans le parc, les contrastes lumineux et les atmosphères de clair-obscur.
Lors de ce cours photo individuel, j’ai demandé à mon élève de jouer sur les contrastes. De même mettre en valeur son sujet en adoptant un placement correct par rapport à son sujet. Et surtout de ne cesser de bien observer les subtilités de l’éclairage naturelle. Voici ci-dessous une photographie de l’Hercule Lesdiguières trônant majestueusement sur son piédestal au milieu du labyrinthe de buis du magnifique domaine de Vizille.
Le sujet baigné de lumière a été mis au tiers droit de l’image. Il a été positionné devant une frondaison sombre grâce au bon placement de l’axe de prise de vue. Une focale longue (185 mm) a été utilisée pour écraser l’arrière-plan. De même que le diaphragme a été réglé sur une valeur d’ouverture assez grande (1/5,6).
L’harmonie de cette image est le résultat d’une maîtrise technique et d’une bonne observation de la lumière.
Suite des exercices du cours
Dans la seconde heure du stage nous avons travaillé avec le mode S. Ce mode règlage l’automatisme avec une priorité sur la vitesse d’obturation. Didier a pu tester différentes vitesses, soit pour figer un mouvement, soit pour obtenir un sujet en mouvement.
Apprentissage de l’arrêt du mouvement en photographie
Toujours dans l’optique de bien comprendre les réglages et les actions, j’ai proposé à Didier de photographier une sujet en mouvement. Posté devant lui, j’ai bougé les bras rapidement et je lui ai demandé de réaliser des photos. D’abord à vitesse lente puis enchoisisant des vitesses de plus en plus rapides (courtes).
Au-préalable je lui ai demandé d’adopter une bonne posture. Tenir son appareil avec les coudes contre le corps pour bien se stabiliser et ne pas bouger lors du déclenchement.
La série effectuée, il a pu constater l’influence de la vitesse. Obtenir un mouvement à l’arrêt peut se faire dès le 1/125 ème de seconde. L’agitation des bras étaient bien figés dès cette vitesse.
Le rendu subjectif de la vitesse
Ensuite nous avons évoqué la notion de subjectivité. Le rendu d’un déplacement ne doit pas forcément être arrêté. On peut très bien suggérer l’impression de vitesse en travaillant avec des vitesses lentes. Par exemple quand un enfant joue ou passe rapidement dans une rue. J’ai amené mon élève près d’une barrière afin qu’il puisse appuyer son boitier photo. On obtient ainsi une parfaite stabilité. Cela lui a permis de pouvoir appuyer sur le bouton du déclencheur sans bouger. Les vitesses lentes telles le 1/8 le 1/15et le 1/30 ont été testées. Pour ce faire j’ai marché rapidement devant lui.
Il a pu constaté en regardant la série d’images prises qu’en ayant été bien stable lors des prises de vue, le personnage avait un flou de mouvement et l’arrière-plan lui était resté bien net et bien détaillé puisque fixe.
On peut rendre la sensation du mouvement en choisissant la vitesse la plus appropriée, dans ce cas une vitesse lente.
Comme vous pouvez le constater le cours photo individuel permet de découvrir et mieux comprendre certaines fonctionnalités et certains modes de son boitier numérique. Les exercices spécifiques testent les différents fonctions. L’élève peut tout de suite mettre en pratique et vérifier les explication transmises par son enseignant.
Nous nous sommes approchés du lac où de magnifiques cygnes nous ont permis de valider les acquis sur la vitesse.
Je vous laisse regarder cette image de Didier. Il a su saisir sur le vif ces 2 cygnes blancs. Il a surtout eu le reflex de bien les cadrer afin de trouver un équilibre visuel harmonieux.
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